La terreur des bacs à sable, 18 mois, enfin placée en garde-à-vue : elle s'était attaquée à la fille d'un gradé de l'Armée...
Une grande semaine qui s'annonce...
Et, pour la peine, Messieurs-dames, ce n'est pas juste un, mais deux coups de gueule que je vous offre en ce lundi !!!
Le premier est tout à fait perso, le second, qui en découle, porte plutôt l'étiquette "de société".
Vous allez comprendre.
Vendredi dernier, ma Lilly, mon niéçou d'amour, était tranquillement en train de jouer au square dans un bac à sable, sous les yeux attendris et avertis de sa nounou.
A ce stade de l'histoire, je tiens à préciser que ma soeur et mon beau-frère jouent très serré dans la catégorie "cul-bordé-de-nouilles" dans toutes leurs démarches, personnelles, administratives, immobilières et autres, puisqu'ils ont déniché, à la faveur d'un énorme concours de circonstances, THE nounou ! Une femme exceptionnelle, qui a des années et des années de métier derrière elle, qui aime réellement les enfants et pas simplement parce qu'ils lui permettent d'exercer une activité salariée à domicile. Et nous avons tous conscience, dans la famille, qu'elle y est pour beaucoup dans la très bonne éducation de la Demoiselle, qui pourra la remercier plus tard pour tout ce qu'elle lui aura apporté...
*** Il y a fort à parier que ce n'est pas sa mère qui lui a appris à ranger ses jouets une fois qu'elle en a terminé avec ;-) ! ***
Bref... Lilly est au square, en train de jouer dans un bac à sable, quand arrivent un père et sa fille, âgée du même âge à peu près que ma nièce.
Et là, la môme fait trois pas vers Lilly... Trois pas "normaux" aussitôt suivis d'une véritable ruée : elle se jette sur elle, la plaque au sol et lui laboure les joues de ses ongles...
Pas une simple bagarre de petiots... Limite, Lilly lui aurait piqué son seau et sa pelle, j'aurais pu admettre, à défaut de comprendre... Non non, une agression gratuite !
La nounou bondit, prend le père à partie. Lui n'a ni bougé, ni réagi, ni engueulé sa sale gamine...
La pauvre femme est mortifiée le soir, quand elle rend à ma soeur une petite fille balafrée et encore toute secouée.
Evidemment, la nouvelle fait rapidement le tour de la famille.
Le mieux, de toute évidence, est de le prendre avec légèreté, de passer l'éponge, même si des questions restent posées quant à la possibilité qu'a une telle violence d'émaner d'un enfant si jeune...
Oh, bien sûr, on pourra toujours dire qu'elle ne s'est pas rendue compte, ce dont je suis certaine évidemment... Mais je reste malgré tout "torturée" sur la façon dont cette idée lui est venue à l'esprit.
Alors, en rigolant, j'ai proposé à ma Lilly de l'initier au close-combat... Accessoirement, il faudrait que je prenne moi-même des cours auparavant, la violence m'étant tout à fait étrangère, même en matière de défense !
Et puis, m'est venue une idée encore meilleure : son père étant capitaine et même commandant en devenir, son nom figurant au tableau d'avancement pour cette année, au sein du Corps Européen des Armées, pourquoi ne serait-il pas allé porter plainte afin de mettre hors d'état de nuit cette "terreur des bacs à sable"...???
*** Oh la... Ne vous affolez pas : je ri-gole... Evidemment ! Et puis, les menottes, ça n'existe pas en taille 2 ans... ;-) ! ***
Ce qui m'amène directement à la phase 2 de mon plan mauvaise humeur du matin...
Z'avez entendu ce qui s'est passé la semaine dernière dans la région de Marseille...?
Douze fonctionnaires de police, à bord de trois véhicules de service, intervenant dans un lycée marseillais, hors de leur périmètre de responsabilité, à la suite d'une simple altercation entre ados : la "victime" n'était autre que la fille de leur Commandant.
Et trois gamins se sont retrouvés en garde-à-vue, menottés, fouillés pour ça... On a pris leurs empreintes, effectué sur eux des prélèvements ADN...
"Méthode disproportionnées"... C'est ainsi que tout ce cirque a été qualifié... :-(
Franchement, je vous le dis, des fois, elle m'inquiète vraiment, cette société...!
*** La photo a été "empruntée" sur le net. Pour en savoir plus sur l' "affaire" du lycée marseillais, un petit clic ici. Et, tant qu'on y est, sur les dérives de la garde-à-vue en général, je vous recommande ce bouquin-là... ***
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